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Portrait : se former à 60 ans, c’est possible !

22/10 Etudiant Professionnel

Joël Grigorian, aujourd’hui âgé de 65 ans, a prouvé à ceux qui en doutaient encore, que se reconvertir et se former à 60 ans était possible. L’Icam, site de Strasbourg-Europe l’a accueilli comme stagiaire dans le cadre de sa formation et lui met aujourd’hui à disposition ses laboratoires pour sa micro-entreprise.

 

Diplômé d’un BTS en métallurgie, Joël a toujours travaillé dans ce domaine dont plus de 30 ans passés au sein de la même entreprise à Schirmeck. Après plusieurs plans de sauvegarde de l’emploi, Joël alors âgé de 60 ans, se porte volontaire pour le licenciement à condition d’avoir accès à un accompagnement dans sa reconversion professionnelle.

 

Il retourne sur les bancs de l’école pour obtenir la licence de formateur d’adultes à l’Université de Haute Alsace à Mulhouse. Pour obtenir son diplôme, Joël a besoin d’effectuer un stage de 6 mois. C’est par son réseau qu’il entend parler de l’Icam, site de Strasbourg-Europe. Il se met en relation avec Grégoire Chabrol, aujourd’hui Directeur de la Recherche, pour lui demander de l’accueillir en stage. Il admet avoir à ce moment-là des appréhensions concernant son âge. Appréhensions et doutes qui sont très vite balayés.

 

« Après 45 ans dans l’industrie, on est souvent considéré comme has been. A l’Icam, site de Strasbourg-Europe, je suis passé dans une autre dimension. Toutes les personnes avec qui j’ai collaboré ont été très accueillantes ! »

 

Il réalise alors son stage de 6 mois au sein de l’Icam, site de Strasbourg-Europe en tant qu’intervenant sur les TP des étudiants de deuxième année de cycle ingénieur et accompagne un étudiant dans l’obtention de son Unité d’Enseignement (UE) en traitement thermique. En 2017, il obtient sa licence et quitte son entreprise. C’est une fois à la retraite, à 62 ans, qu’il décide de monter sa micro-entreprise dans le conseil et la formation dans le domaine de la métallurgie principalement.

 

C’est dans ce contexte que Joël est de retour dans les locaux de l’Icam, site de Strasbourg-Europe. Une convention est établie pour qu’il puisse disposer des laboratoires de l’école pour effectuer des tests et essais pour ses clients. Il préfère réaliser lui-même les essais, les examens micrographiques et autres expériences plutôt que de sous-traiter à des laboratoires externes.

 

« Ce qui m’a plu à l’Icam, site de Strasbourg-Europe, c’est que tout le monde m’a traité comme son égal. Des personnes plus diplômées que moi m’ont même dit que j’avais beaucoup de choses à leur apprendre. Je suis impressionné par la modestie des enseignants-chercheurs, le côté humaniste de cette école. La tolérance est visible à l’Icam, site de Strasbourg-Europe et il y a également beaucoup de bienveillance, de la vraie bienveillance. J’ai eu le sentiment que tout le monde était traité de la même manière et que la compétence de chacun était appréciée, valorisée et qu’une personne en difficulté pouvait se faire aider. Il y a une culture d’entreprise forte ! En plus l’endroit est magnifique, c’est une très belle école avec des bons équipements. Si on me proposait de donner des cours à l’Icam, site de Strasbourg-Europe, cela serait avec grand plaisir ! »

 

Ce passionné d’aïkido, à la bonne humeur communicative, est la preuve vivante qu’il n’y a pas d’âge pour se former, relever de nouveaux challenges professionnels et collaborer avec des personnes de toutes les générations.

 

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